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Emergence de l'idée "au pair"

Tout a commencé par mon envie (je dirais même mon obligation) de partir un an à l'étranger pour pouvoir envisager mes études post-licence.

Même si je n'avais (et n'ai toujours) pas d'idée précise de ce que je ferai après ma licence, je savais qu'il m'était indispensable de devenir bilingue. Car ce dont je suis sure, c'est que je veux faire un métier dans lequel je manierai l'anglais couramment. J'espère vraiment que cette année à l'étranger m'éclairera sérieusement sur ce que sera ce fameux métier...

A partir de là, je réfléchis aux différents moyens mis à ma disposition : partir grâce à la fac, en échange Erasmus, ou bien en tant qu'assistant de langue dans un collège britannique, ou bien en tant que lecteur dans une université britannique ou américaine. Je me dis alors qu'il faut que je tente, même si au fond je ne suis pas vraiment emballée (car peut-être trop effrayée^^), et je prépare donc un dossier pour un poste d'assistant de langue au Royaume-Uni. On est en décembre 2008.

Johanna est dans le même cas que moi, elle ne sait pas ce qu'elle veut faire après la licence (décidément, vive LLCE... ) mais sait qu'elle veut partir. Comme moi, elle fait les démarches nécessaires pour l'assistanat au Royaume-Uni. Nous saurons si nous sommes acceptées fin avril 2009.

Puis, en janvier 2009, grâce au cher Face de Bouc, elle retrouve une ancienne amie qui lui annonce qu'elle est actuellement aux Etats-Unis en tant que jeune fille au pair. Pour elle c'est la révélation, ça c'est l'opportunité idéale ! Un an immergé dans une famille américaine, s'occuper d'enfants, faire des tonnes de rencontres, de voyages... L'assistanat au Royaume-Uni paraît bien fade à côté... Elle entame donc les démarches.

Pour moi ce n'est pas si évident : "Quoi ? Les Etats-Unis ? Bien sûr ça fait rêver, mais wow c'est super loin, oublie pas que j'ai mon chéri ici, déjà que ça ne va pas être évident d'être séparés, au moins au Royaume-Uni il pourra venir me voir assez souvent...". Malgré tout la magie des USA s'opère, et je ne mets pas très longtemps à me laisser persuader... De toute façon, le Royaume-Uni, je n'en ai vraiment plus envie, et il faut que je parte. Nous sommes début février.